5% de personnes présentent des déficits auditifs invalidant dans le monde :70% sont des formes congénitales et 25% des surdités adultes ont une origine génétique.
La société de biotechnologie Sensorion, en pointe dans ce domaine de recherche, a présenté cet été une demande d’autorisation d’essai clinique au Royaume uni et en Europe pour un produit de thérapie génique. Celui-ci vise à « restaurer l’audition des patients porteurs de mutations liées au déficit en Otoferline (protéine indispensable à la transmission du signal jusqu’au nerf auditif) » explique l’entreprise.
L’Institut Pasteur cible aussi ses recherches sur la « stratégie de remplacement » notamment au niveau de la cochlée, un pan important mais prometteur à explorer.